Les vendanges du berligou : un vin royal et précieux

Les vendanges du berligou : un vin royal et précieux

Une fête quasi royale a été organisée, samedi dernier, par Jean-Michel et Laurent Poiron pour la vendange du berligou. Pour ce vin préféré d’Anne de Bretagne, les deux frères sont aux petits soins et le vendange à la main.

Cinquante personnes y ont participé dont une dizaine, pour qui, c’était les premières vendanges. Certains étaient venus car « c’est bien de boire le vin, mais c’est intéressant de connaître les étapes qui mènent à ce résultat », confiait Philippe. « Même si cela fait un peu mal audos », ajoutait son épouse.

Pour deux Canadiennes de Montréal, Liette et Marthe, en visite en France, « ce que nous recherchions c’est le contact avec les habitants et faire les vendanges, c’était nouveau pour nous, alors pourquoi ne pas tester », explique Liette.

Jean-Michel Poiron sait à merveille parler de cet ancien cépage chargé d’histoire. Il souligne : « Il a fort bien résisté aux facéties du climat de ces derniers mois. Les grains sont gorgés de jus, il y a du potentiel dans cette vendange. » Les vendangeurs ont pu partager le casse-croûte, suivre les différentes étapes au pressoir et déguster le vin nouveau avant de participer, pour clôturer la journée, à un repas vigneron.

Quatre kilomètres à pied au domaine de Poiron-Dabin

Quatre kilomètres à pied au domaine de Poiron-Dabin

Leur domaine s’étend sur 69 ha à Chantegrolle. Jean-Michel et Laurent Poiron proposent une balade de 4 km dans les vignes jusqu’en octobre, afin de faire découvrir leurs cépages.

C’est la fille aînée de Jean-Michel Poiron, Floriane, en collaboration avec Sandrine, la maman et Adeline, une employée, qui pilote ce projet. « Nous pouvons accueillir des groupes de 2 à 18 personnes. Nous leur donnons rendez-vous au chai et là, nous remettons un verre à chacun, un plan avec le circuit et les emplacements des parcelles. À chaque cépage, une bouteille est placée près d’un cep. Le groupe doit la retrouver pour procéder à la dégustation », confie-t-elle.

Marcher et déguster

Source : Ouest-France

Ils font renaître un vin royal

Ils font renaître un vin royal

Cépage nantais des rois de France, le Berligou renaît dans le vignoble nantais, après des siècles d’oubli. Le domaine Poiron-Dabin commercialise pour la première fois deux cuvées.
L’histoire, il ne la raconte pas. Il la vit. Casquette vissée sur la tête, Jean-Michel Poiron est un livre à lui tout seul. Surtout quand il s’agit de parler de Berligou. Un cépage oublié, consommé par les rois de France que l’exploitation de Château-Thébaud va faire renaître dans dix jours en lui redonnant ses lettres de noblesse. L’histoire du Berligou s’enracine dans la grande histoire de France. Et la chronologie locale.

Le récit du Berligou remonte à François II. Né à Clisson, le duc de Bretagne reçoit en 1460 un cadeau de son allié, cousin et ami, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Le présent n’est autre qu’un plant de vigne, issu d’une sélection faite en Bourgogne. Le plant porte le nom Berligou. Le cépage est planté à Couëron « sur quelques hectares », rapporte Jean-Michel Poiron.

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Source : L’Hebdo Sèvre et Maine

Berligou, belle histoire

Berligou, belle histoire

Le berligou, cépage réssucité à Couëron et Saint-Fiacre, est produit chez Poiron-Dabin en rouge et rosé.

Il est né de la patience et de la passion de quelques-uns. Car il fallait y croire. Les plants offerts par le duc de Bourgorgne Charles Le Téméraire à son cousin François II, duc de Bretagne, et d’Anne de Bretagne, en 1460, prolongent leur histoire. Ils avaient été plantés au château de la Chabossière à Couëron, forteresse disparu. Le Berligou suivit Anne de Bretagne, devenue reine, à la cour royale, enthousiasma Henri IV un siècle plus tard lorsqu’il signa l’edit de Nantes en 1958, puis plus tard Louis XIV.

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Source : Presse-Océan

Téléphone: 02 40 06 56 42
Fax: 02 40 06 58 02
Domaine Poiron-Dabin, Chantegrolle
44690, Château-Thebaud